Installez des abris naturels pour améliorer la biodiversité au potager : c’est l’écosystème qu’il faut guérir ! Des haies bocagères ou des plantations diversifiées favoriseront la nidification des oiseaux. Ces derniers extermineront de nombreux nuisibles. La lutte biologique contre les parasites au potager ne peut se concevoir sans un aménagement de l’environnement avec des refuges à insectes : installez donc des abris ou des hôtels pour eux dans votre jardin !
Ils en ont besoin pour y construire leur nid ou pour passer l’hiver. Bois mort, mousses, pierres, feuilles mortes offrent parfois suffisamment d’abris. De nombreux insectes, et en particulier les abeilles et les inoffensives guêpes solitaires, utilisent les galeries creusées par les larves d’insectes xylophages dans le bois mort.
Dans la nature, les tiges sèches creuses des graminées et des ombellifères, ou celles remplies d’une moelle tendre et facile à creuser (sureau, ronce, framboisier) sont fréquemment occupées comme abris journaliers pendant l’hiver. Vous pouvez vous aussi construire une boîte en bois dans laquelle vous rangerez les tiges en les tassant.
L’équilibre se maintient dans un milieu naturel qui n’est pas ou peu perturbé. Pour qu’il puisse trouver cet équilibre, il y a donc un vrai intérêt pour notre potager à y amener des auxiliaires naturels.
Un refuge pour les perce-oreilles.
Son principe est simple : les perce-oreilles vivent la nuit et se réfugient le jour dans des endroits sombres et frais. Elles coloniseront rapidement des pots de fleurs renversés et suspendus dans des endroits où elles sont nombreuses ; ces pots seront remplis de foin ou de paille légèrement humide et peu tassée.
