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C’est facile, utile, économique et écologique

C’est facile, utile, économique et écologique
Cet article à été écrit par L'Esprit Jardin
16 octobre 2018

Vincent Gobbe, ingénieur agronome forestier de formation, fondateur de l’asbl Nature & Progrès, cofondateur de l’asbl Comité Jean Pain (qui est à la base du concept de guide et maître composteur), Vincent Gobbe, passionné par les techniques de compostage, nous explique comment et pourquoi pailler notre potager.

 

Le paillage au potager

« Paillage » ! Ce mot que l’on entend de plus en plus souvent consistait, à l’origine, à recouvrir le sol de paille pour certaines cultures, comme le fraisier par exemple. Aujourd’hui, il y a une réelle prise de conscience de l’importance de conserver un bon sol, sans herbicides ni produits chimiques ; elle est assortie avec l’interdiction généralisée de l’emploi d’herbicides dans les lieux publics. Le mot « paillage », parfois remplacé par paillis, mulching ou mulch, signifie, au sens large, une « couverture du sol ».  Celle-ci peut être tant organique que minérale, en fonction de l’affectation à laquelle la parcelle est destinée.

Nous allons donc envisager les cas de figure les plus courants, toujours dans un souci d’économie et d’écologie, c’est-à-dire respectueux du sol et de ses habitants : les bactéries, les champignons et la multitude d’invertébrés de toutes natures qui grouillent sous nos pieds sans que nous nous en rendions compte.

Le plus bel exemple de paillis est bien évidemment la litière forestière des forêts de feuillus ; les feuilles mortes en constituent l’élément le plus important en quantité. Le lent processus de décomposition de cette litière va produire l’humus, qui est à l’origine de nos meilleurs sols.

Pailler les sols destinés à la culture c’est donc, en quelque sorte, recréer cette litière originelle, mais c’est aussi beaucoup plus.

Dossier complet dans notre magazine L’Esprit Jardin de ce mois d’octobre 2018.


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