Chacun connaît les ronces sauvages qui sont capables de former des massifs impénétrables si on les laisse pousser sans contrôle ; il s’agit là d’un biotope apprécié par de nombreux oiseaux et petits mammifères qui s’y sentent en sécurité.
Les ronces (Rubus fruticosus) poussent dans la plupart des sols, à l’exception de ceux qui sont constamment humides. Si, par le passé, on ne trouvait que des ronces avec épines, elles sont maintenant presque totalement remplacées par les ronces sans épines (Rubus fruticosus var. inermis).
Toutes les ronces cultivées ont une incroyable vigueur et peuvent produire des « branches » de plusieurs mètres de longueur qu’il est indispensable de palisser solidement. Bien rustiques, les ronces à fruits noirs (les plus courantes et les plus appréciées) résistent à des températures de – 18 °C sans le moindre problème tandis que les ronces à fruits rouges ne tolèrent « que » du – 15 °C. Si vous plantez les ronces en ligne, laissez un espace de 4 m entre 2 pieds.
La taille se limite à supprimer à la base toutes les « branches » qui ont fructifié.