Le quinoa, un « super aliment » ?

Dans sa région d’origine de la Cordillère des Andes, les feuilles du quinoa sont cuisinées comme des épinards. Les graines, très abondantes et petites comme celle du riz, sont consommées de différentes manières. Le quinoa a une composition nutritionnelle à faire pâlir de jalousie nos traditionnelles céréales ! Elle se caractérise par une teneur élevée en protéines : 14 à 21 % contre 7 à 12 % chez la plupart des céréales comme le blé, le riz, le maïs ou l’orge.

Et ce n’est pas tout ! Sa composition équilibrée et complète en aminoacides essentiels (la lysine fait généralement défaut dans les céréales) est comparable à celle du lait et supérieure à celles du blé et autres céréales !

Côté minéraux, le quinoa offre un contenu très supérieur à celui qu’on retrouve dans les céréales classiques, en particulier en phosphore, magnésium, potassium et fer.
Enfin, le quinoa est une excellente source de vitamines, d’antioxydants et d’acides gras.

Il n’est donc pas surprenant que la FAO l’ait choisie en 2013 comme une des cultures destinées à garantir la sécurité alimentaire, particulièrement pour les habitants des Andes qui l’ont historiquement cultivée, ainsi que pour ceux des USA, d’Europe occidentale et du Japon.

Bien laver les graines de quinoa avant cuisson
Le quinoa vendu dans nos supermarchés contient très peu de saponines puisqu’elle en a été débarrassée par lavage. Il est tout de même conseillé de bien la rincer jusqu’à ce que l’eau ne mousse plus pour enlever toute trace résiduelle et éviter que le goût amer ne persiste après cuisson.

Pour la cuisson : on recommande 2 parts d’eau (ou de bouillon) pour 1 part de quinoa.

Cuire environ 20 minutes ou jusqu’à ce que le grain devienne translucide et que le germe blanc forme une spirale visible de l’extérieur. Ensuite, couvrir quelques minutes et laisser la quinoa absorber l’eau restante. On peut l’utiliser en accompagnement au lieu du riz, de la semoule ou des pâtes.

La farine de quinoa permet de faire de nombreuses préparations habituellement réalisées avec du blé, comme les crêpes ; dans ce cas, réduire la quantité de moitié, car cette farine a un pouvoir d’absorption plus important.