Lorsquâon dĂ©cide de faire le mĂ©nage de façon Ă©cologique pour des raisons de santĂ© ou des motivations environnementales, on se demande par oĂč commencer le changement. PlutĂŽt que de faire la rĂ©volution dans le placard Ă balais, dĂ©buter cette transition par la buanderie est un trĂšs bon plan.
“Et aprĂšs, quâest-ce quâelle devient la crasse propreâ?â», lançait Coluche dans son cĂ©lĂšbre sketch sur la publicité⊠Depuis lors, les lessives ont troquĂ© leur traditionnel argumentaire «âplus blanc que blancâ» pour vanter leurs qualitĂ©s vertes. Les grandes surfaces regorgent de produits affichant des labels privĂ©s et autres allĂ©gations publicitaires faisant allusion en des termes un peu flous Ă leurs vertus Ă©cologiques. Les lessives se prĂ©tendent «âvertesâ», «âbiodĂ©gradablesâ», ou «âbonnes pour lâenvironnementâ», «âsans tel ou tel ingrĂ©dientâ»â: autant de promesses dont il faut se mĂ©fierâŠ
Interdits dans les lessives en Belgique, les phosphates (PO43) par exemple, ont Ă©tĂ© remplacĂ©s par dâautres produits comme le phosphonate. Il sâagit de molĂ©cules qui contiennent Ă©galement du phosphore (P) et de lâoxygĂšne (O), qui restent des substances peu dĂ©gradables, et qui participent elles aussi Ă lâeutrophisation des milieux aquatiques. Par eutrophisation, on entend lâenrichissement de lâeau par des sels minĂ©raux tels que ceux-ci, ce qui entraĂźne un dĂ©sĂ©quilibre Ă©cologique (prolifĂ©ration de certaines plantes aquatiques, appauvrissement en oxygĂšne, etc.).
Comment faire le tri entre les vrais et les faux produits Ă©cologiquesâ?
Pour en savoir plus, retrouvez les conseils et les recommandations de notre chroniqueuse Isabelle Masson-Loodts dans notre magazine LâEsprit Jardin n°27 de juillet 2017.