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Le kohaku : le koi aux couleurs du drapeau japonais !

Le kohaku : le koi aux couleurs du drapeau japonais !
Cet article à été écrit par L'Esprit Jardin
26 juillet 2016

Le Kohaku est un koi blanc avec des taches rouges de formes et de tailles variables (environ 50 % de son corps). Kohaku est une des variétés les plus intéressantes et a reçu beaucoup de titres dans les concours de championnats. Le mot kohaku signifie : d’un sentiment clair. Un Kohaku porte les couleurs du drapeau japonais. Les Japonais sont d’ailleurs très sensibles à la beauté de ce poisson.

Kohaku fut à peu près la première variété obtenue au Japon au XIXe siècle, mais existait probablement déjà quelques siècles plus tôt en Chine. Kohaku a été baptisé ainsi par le Japon, et c’est toujours le favori des amis des koïs : environ 50 % de ceux-ci actuellement élevés au Japon sont des Kohaku.

Exigences de base

Comme tous les koïs, le Kohaku est regardé et jugé sur son dessus : la forme générale du corps, la forme de la tête, la nage, l’aspect intact des écailles et des nageoires, etc. sont tous importants, comme c’est le cas pour tous les koïs introduits dans les concours.
La configuration des motifs est très importante et fonctionne comme les empreintes digitales de l’homme. C’est leur modèle unique, combiné avec la forme de son corps et la texture de ses couleurs, qui fait d’un Kohaku un champion. On ne cherche pas la symétrie.
On doit comprendre une chose importante : le motif doit être beau, ne doit pas ennuyer et de préférence signifier quelque chose. Pour être attractif, il doit être irrégulier. Des psychologues, qui demandent à leurs patients d’interpréter des taches d’encre, pourraient tout aussi bien montrer les taches des koïs.

Si les dessins de couleurs (blanc ou rouge) ne montrent pas clairement des formes d’écailles spéciales, mais par contre semblent former une entité, alors on parle d’une bonne qualité de peau. On doit pouvoir comparer le poisson avec un objet peint : si la zone à peindre est bien couverte, on parle d’un produit de haute qualité.

Le blanc (Shiro) doit être pur : on parle de blanc neige mais aussi de blanc crème ; ce blanc doit avoir une profondeur. Des taches sur le blanc donnent un jugement plutôt négatif, surtout s’ils donnent un velouté jaune ou parfois même un peu rougeâtre. Une tête d’un blanc parfait est difficile à trouver, car elle est le plus souvent d’une teinte un peu plus foncée.

Les taches rouges doivent être claires et réparties sur tout le corps. Le rouge (Hi) peut être clair ou foncé mais le dessin ne peut pas devenir vague, ni en couleur, ni en forme. Le rouge vraiment idéal tire plutôt du rouge orange, mais surtout pas du rouge pourpre. Ce dernier peut être très beau chez des koïs jeunes, mais va le plus souvent devenir flou au cours des années. Des dessins d’un rouge brun rendent le koï élégant. Le rouge d’un Kohaku doit avoir exactement la même couleur sur tout le corps et ne peut donc pas faiblir vers la queue.

Si le rouge est tellement mince que les écailles sont faciles à reconnaître au lieu d’une tache rouge, on parle de « Kokesuki ». Dans ce cas, le rouge va souvent diminuer et s’estomper. Celui qui a de la malchance obtiendra finalement un koï complètement blanc.

Les bords du Hi (rouge) doivent être bien tracés et ne peuvent changer graduellement du rouge au blanc. On appelle le bord « Kiwa » et il ne peut pas avoir un aspect crénelé.
La périphérie de la tache côté tête est toujours moins précise que celle du côté queue.
Les écailles blanches du dessus recouvrent les écailles rouges telles les tuiles d’un toit et, par transparence, donnent un aspect irrégulier.
Du côté de la queue, ce sont les écailles rouges qui viennent recouvrir les blanches et lui donnent un aspect bien dessiné. Néanmoins, le devant de la tache doit atteindre la perfection autant que possible.
Sur les nageoires, en principe, il n’y a pas de rouge. Pourtant, on a proclamé plusieurs fois des poissons avec du rouge sur les nageoires comme champions. Le rouge ne peut pas se prolonger sur les yeux, mais peut atteindre ceux-ci.

D’origine, du rouge en dessous de la ligne latérale était indésirable. Les tendances modernes ne sont pas d’accord avec ceci, et sûrement pas à l’ouest. Pour les aquariums, les poissons avec du rouge sur les flancs sont considérés comme plus beaux que si c’était l’inverse.
Le rouge doit être présent sur la tête, mais de préférence sans atteindre les naseaux. Au Japon, du rouge sur les naseaux et sur les lèvres n’était pas apprécié auparavant. À l’heure actuelle, on l’accepte, à condition qu’il s’agisse d’une tache ininterrompue. Du rouge uniquement sur les lèvres n’est toujours pas désiré : cela fait trop penser aux lèvres rouges des femmes de petite vertu. La tache idéale Hi sur la tête devrait avoir une forme U et se répandre sur la tête sans couvrir les yeux.

Un équilibre dans les taches est très important. Il est souhaitable que, lorsqu’on regarde le koï d’en haut, les dessins soient à peu près aussi lourds à gauche et à droite et qu’ils soient aussi répartis de façon équilibrée de la tête jusqu’à la queue.
Des irrégularités noires font un Kohaku sans intérêt pour un show : ces irrégularités montrent une pauvre descendance ou de l’eau de mauvaise qualité. Dans le dernier cas, ces différences disparaissent si on met le poisson dans une bonne eau. Nibani est du rouge secondaire qui apparaît et disparaît en fonction de la température et de la qualité d’eau.

Pour ce qui concerne les Kohaku, les opinions divergent souvent sur les modèles présentés, leurs couleurs ou sur un détail. Ainsi, aucun poisson n’est parfait. Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir en jugeant vos propres koïs et ceux des autres.


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