La mode nâest plus aux haies de thuyas ou de Chamaecyparis (faux cyprĂšs), ces murs verts totalement inintĂ©ressants dâun point de vue esthĂ©tique comme de biodiversitĂ©. Aujourdâhui, on plante plutĂŽt des haies vives.
Quels avantagesâ? Ce sont des freins Ă une Ă©vapotranspiration excessive des plantes (elles freinent le vent), des purificatrices dâair et des barriĂšres antibruit et, cerise sur le gĂąteau, elles servent de refuges, de lieux de nidification et de nourrissage pour de nombreuses espĂšces animales (oiseaux, insectes, petits mammifĂšres, etc.).
JusquâĂ la mi-mars et mĂȘme Ă la fin mars si lâhiver traĂźne un peu en chemin, on pourra planter autour du jardin une haie vive qui prendra des aspects changeants au fur et Ă mesure des saisons.
Que planterâ? Le choix est vaste, mais il est important de se cantonner aux espĂšces indigĂšnes mĂȘme si de temps Ă autre on peut y insĂ©rer une autre espĂšce intĂ©ressante (lâamĂ©lanchier par ex.). Voici une petite liste qui vous aidera Ă faire votre marchĂ© chez le pĂ©piniĂ©riste de votre rĂ©gionâ: Ă©rable champĂȘtre, charme, cornouiller (lâespĂšce Cornus mas est superbe et sa floraison trĂšs hĂątive), noisetier, aubĂ©pine, fusain dâEurope, hĂȘtre, prunellier.
Petit conseil de prudenceâ: si vous habitez une rĂ©gion oĂč les campagnols sont bien prĂ©sents, essayez ce vieux truc qui consiste Ă disposer des branches ou des pousses de sureau (rĂ©coltĂ©es durant la belle saison) au fond des trous de plantation. Ces rongeurs dĂ©testent cette odeur bien typique et hĂ©siteront Ă sâattaquer Ă vos nouvelles plantations. Ceci nâest pas un remĂšde miracle, mais il est assez efficaceâ!