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Poussière de mars, poussière d’or… Dort encore la terre…

Poussière de mars, poussière d’or… Dort encore la terre…
Cet article à été écrit par L'Esprit Jardin
1 mars 2016

Dans L’Esprit Jardin, numéro 13 de février 2016, Chantal Van Pevenage, notre chroniqueuse de la sympathique rubrique du potagiste, nous prodiguait quelques conseils judicieux pour favoriser la vie dans le sol de notre potager. Elle nous revient dans le tout nouveau numéro 14 de mars 2016 avec de nouveaux conseils pour travailler le sol sans le retourner ni le labourer.

Préserver la vie du sol, c’est préserver sa fertilité, et ses organismes. Pour les préserver, le jardinier sera attentif à protéger leur logement et leur nourriture. Leur logement correspond à la structure du sol, leur nourriture étant les matières organiques fournies par les végétaux.

Tout travail du sol a des répercussions sur la vie de celui-ci et sur son fonctionnement. Retourner le sol et donc enfouir la couche superficielle, la plus riche– qui se trouve dans les premiers cm du sol,  en matières organiques, tue pas mal de ceux-ci. Le jardinier le travaillera donc le plus légèrement et le moins possible. Il est cependant primordial de maintenir une bonne aération du sol, garante de sa bonne structure. Un sol peu travaillé permet également de réguler certaines adventices (j’y reviendrai dans le courant de l’année).

Il est recommandé de travailler le sol par temps sec. Toutefois, un sol argileux qui sèche a tendance à être trop dur à travailler. Il sera donc indispensable de le travailler, par exemple en automne ou à la sortie de l’hiver, si celui-ci a été sec.

Quelques jours avant la culture

Si nécessaire, le jardinier choisira un outil à dents (grelinette ou ses cousines) pour ne pas compacter la zone à travailler. Ce type d’outil aère le sol en l’homogénéisant, ce qui favorise la minéralisation de la matière organique. Après ce « décompactage », il devra pailler (avec des éléments riches en azote comme, par exemple, de la tonte de gazon) pour éviter que les nitrates ne soient lessivés par les intempéries.

Sur sol déjà cultivé et couvert de paillis, dès que le climat se réchauffe, biner sur quelques cm pour l’aérer par temps sec.

Les parcelles ayant reçu préalablement de l’engrais vert pourront être travaillées légèrement, de la même façon.

Pendant la culture

Le sol étant couvert, le jardinier peut, si nécessaire, « égrener » la terre avec un « cultivateur » à trois dents ou avec un râteau…

Lisez l’article complet et retrouvez les conseils du Chantal Van Pevenage dans notre magazine L’Esprit Jardin.


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