Que planter sous un arbre ?

La contrainte est le manque de lumière. Celle-ci est l’énergie vitale des plantes, même si certaines espèces se sont adaptées à cette situation.

À noter : le noyer ne supporte pas de végétation à son pied. Malgré ça, il faut quand même veiller à leur assurer une clarté suffisante au niveau du sol. Il y a lieu de ne pas planter sous les conifères, mais uniquement sous les arbres et arbustes feuillus.

Il faut tailler en respectant les règles de bonne pratique ; un simple élagage des branches les plus basses suffit bien souvent et permet d’obtenir un éclairage suffisant. Maintenez toutefois la silhouette des arbres et ne sacrifiez pas les arbres à feuillage remarquable.

La concurrence avec les arbres est impitoyable :

1. Quant à la ressource en eau. Lorsqu’il pleut, une bonne part de la pluie est interceptée par les feuilles et les branches et n’arrive donc pas jusqu’au sol. En été, l’arrosage est par conséquent nécessaire pour maintenir une croissance des plantes.

2. À leur pied, le sol est riche en matières organiques qui profitent tout d’abord à leurs racines.
Aidez les plantes à s’implanter : soignez la plantation en creusant un trou de plantation suffisamment large, remplissez-le de compost et de terre de jardin. Pour les plantes acidophiles (azalées, rhododendrons), privilégiez un substrat acide comme la terre de bruyère.

Parmi les plantes vivaces, dont la plupart sont des couvre-sol, citons :
– les géraniums vivaces
– les hostas : préférez les variétés panachées de blanc
– Dicentra (= Cœur de Marie) colonise l’espace et fleurit dès le mois de mai
– les Brunneras (myosotis du Caucase) : feuilles en cœur vertes panachées
– Dryoptéris : fougère semi-persistante et très robuste
– l’aspérule odorante
– la bugle rampante : plante traçante s’étalant rapidement ; feuilles vert foncé ; épis de fleurs bleu foncé en mai-juin
– le lamier blanc, pourpre ou jaune
– le muguet
– l’heuchère séduit aujourd’hui de plus en plus de jardiniers grâce à son feuillage diversifié et coloré
– les plantes molles comme l’impatience, le bégonia, myosotis, pensées…
– et enfin les bulbes à floraison printanière. Ceux-ci échappent à bon de nombres de contraintes étant donné qu’ils fleurissent et accomplissent leur cycle de végétation avant que les bourgeons des arbres n’éclosent.