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Réduire ses déchets ménagers grâce aux poules, ça marche !

Réduire ses déchets ménagers grâce aux poules, ça marche !
Cet article à été écrit par L'Esprit Jardin
18 juillet 2016

Certaines communes ont adopté cette initiative et s’en félicitent. Mais sont-ils conscients de cet engagement ? La diminution des déchets est-elle vraiment aussi importante qu’ils veulent bien l’annoncer ?

Non, une poule ne se nourrit pas que des déchets ménagers et de petits graviers et elle ne consomme pas 150 kg de déchets par an ! À l’heure actuelle, nous prenons enfin conscience de l’importance de notre alimentation sur notre santé, de plus en plus d’entre-nous refont jardin au naturel et nous veillons à diversifier autant que possible notre alimentation. Bien sûr, nous privilégions le bio. « Il faudrait plus de fermes bio pour répondre à la demande » explique Ariane Beaudelot (BioWallonie) « Actuellement, 10 % seulement des exploitations en Wallonie sont en mode bio. »

Que mangent les poules ?

Les poules sont omnivores et adorent la salade, les épluchures de fruits et légumes, les croûtes de fromage, les restes de repas et l’herbe fraîche. Il faut aussi leur donner de petits graviers qui sont utilisés par le gésier pour faciliter la digestion en broyant les gros morceaux.

Il ne faut pas oublier de leur donner des coquilles d’huîtres concassées pour le calcium nécessaire à de solides coquilles d’œufs ! Côté boisson, les poules boivent beaucoup d’eau dans un abreuvoir propre.
En revanche, il ne faut pas leur donner de pommes de terre crues, des épluchures d’oignons, de poireaux, de kiwis, de bananes, d’agrumes, d’aliments moisis et les restes trop épicés. »

Après la lecture de cet article, je ne peux que réagir. Si je lis bien, la poule ne consomme que des déchets et des petits graviers :150 kg de déchets par poule et par an ! Avec 3 poules, vous aurez 450 kg de déchets en moins par an ! C’est formidable !
Mais, pour avoir 450 kg par an de déchets il vous faudra consommer plus ; ce n’est pourtant pas ce que l’on nous conseille, mais « consommer moins et mieux ». J’ai assisté à un débat sur le sujet. Un représentant d’une ville, qui pratique cette façon de faire depuis plusieurs années, nous a confirmé que, depuis l’introduction de ce système dans sa ville, le volume des déchets a fortement diminué.

À cela, j’ai répondu que les volailles ont certes participé au recyclage, mais dans une dimension beaucoup plus modeste. Depuis 2010, on constate partout une diminution du volume des déchets. J’ai aussi lu sur le Net que : 58 % des Français estiment avoir changé leurs habitudes de consommation au cours des 2 dernières années ; c’est d’abord visible dans les faits.

La hausse des prix, la baisse du pouvoir d’achat avec, en toile de fond, la crise économique internationale, ont poussé les consommateurs à redéfinir leurs priorités d’achats :
En s’éloignant du superflu et du futile, pour privilégier l’utile.
En comparant les prix, optant plus massivement pour le hard discount et les marques des grands distributeurs pour dépenser moins.
Mais aussi en privilégiant des produits respectueux de l’environnement (commerce équitable, produits bio) qui, eux, ne connaissent pas la crise.

Plus que des changements ponctuels, conjoncturels, répondant aux difficultés économiques actuelles, c’est une tendance durable qui s’esquisse depuis peu, une évolution profonde des valeurs.


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