Un été sans moustiques

C’est l’ennemi public n°1 des soirées estivales au jardin ou sur la terrasse : le moustique.

Bonne nouvelle : les meilleurs moyens de lutter contre la piquante bestiole sont à portée de main, et sans pesticides !
Faisons d’abord connaissance avec les maringouins, comme on les appelle au Canada, en Guadeloupe, à la Martinique en Haïti et en Louisiane, des zones où ils prolifèrent.

Les culicidés, ainsi que les désignent stoïquement les naturalistes, sont des insectes qui existent sur terre depuis plus de 400 millions d’années. Ils étaient déjà là bien avant l’homme, qui le combat donc depuis la nuit des temps !
Il en existe plus de 3000 espèces différentes ; mais à quoi servent-ils, ces insectes qui nous horripilent ? C’est avant tout un insecte pollinisateur qui se nourrit du nectar des fleurs. Seuls les moustiques femelles sont en quête des protéines sanguines dont elles nourrissent leurs oeufs.

Depuis qu’on a éliminé le paludisme sous nos latitudes, le moustique n’y était plus un vecteur de maladies comme il l’est encore dans les zones tropicales. Mais, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une élévation de température de 1 ou 2°C dans les prochaines décennies pourrait continuer d’étendre vers le nord le territoire des moustiques transmetteurs d’affections tropicales.

Ces dernières années, le moustique tigre, Aedes albopictus, vecteur du chikungunya et de la dengue a fait son apparition en Europe. Observé d’abord dans le sud de la France, il a poursuivi sa progression au point de débarquer en Belgique, où des individus ont été repérés à plusieurs reprises depuis 2013. Comme le moustique japonais, Aedes japonicus, qui s’est installé quant à lui du côté de Natoye (province de Namur), il fait l’objet d’une campagne de lutte en Région wallonne.

Les limites des insecticides ?

Pour en savoir plus, retrouvez les conseils et les recommandations de notre chroniqueuse Isabelle Masson-Loodts dans notre magazine L’Esprit Jardin n°27 de juillet 2017.