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Anticipons les problèmes pour optimiser nos cultures

Anticipons les problèmes pour optimiser nos cultures
Cet article à été écrit par L'Esprit Jardin
2 avril 2023

Laisser venir la vie au jardin sans le traiter ni y passer le motoculteur lui permettra progressivement de trouver un équilibre. Petit à petit, les invasions de prédateurs s’atténueront. Il ne sera plus question de ravageurs ou d’auxiliaires, mais de bonne entente entre les différentes vies présentes au jardin. On sait aujourd’hui que les insectes sont en forte régression, des quantités impressionnantes disparaissent chaque année. Il est devenu impératif d’envisager notre jardin comme un lieu de gîte et de couvert pour ces derniers !

Laisser un tas de branchages ou un de pierres « à l’abandon » au fond du jardin, créer une petite mare. Laissons pousser plus haut un morceau de pelouse pour permettre à quelques plantes indigènes de fleurir et par la même occasion y attirer des insectes. Les haies indigènes offrent aussi d’incroyables dortoirs et couverts aux oiseaux ou aux petits mammifères.

Un beau jardin n’est pas nécessairement un jardin sans « mauvaises herbes ». Hier encore, nous les regardions systématiquement avec dédain, ou haine. Au lieu de les maudire, il est grand temps de prendre conscience qu’elles sont la manifestation spontanée de la biodiversité. Les jardiniers devraient être heureux d’accueillir ces signes de vitalité de la terre qui fait croître leurs fruits et légumes.

Pourquoi ne pas apprendre à modifier notre position « utilitariste » avec laquelle nous pensons le monde aujourd’hui ? Le jardin nourrit l’âme autant que le corps de celui qui l’accompagne et permet de susciter ses réflexions, en éveillant sa curiosité.

Petit clin d’œil pour les fanas de motoculteurs : certaines « mauvaises herbes » vivaces adorent le passage de ces engins qui les coupe en morceaux. Chaque petit bout s’enracine et donne une nouvelle plante ! ! Qu’on se le dise !

Certaines d’entre elles sont comestibles : par exemple, laisser se développer quelques orties permettra à une quinzaine de petits animaux ou insectes d’y trouver le gîte et le couvert. L’ortie est source de vitamines, de nutriments… On la consomme une bonne partie de l’année à partir de mars, à condition de la faucher de temps en temps pour qu’elle fournisse de jeunes feuilles prêtes à être préparées. Faisant partie du garde-manger offert par la nature, les orties offrent la possibilité de recettes savoureuses de potages, quiches, tartes aux légumes, sauces diverses, tisanes régénérantes…

Retrouvez la suite des travaux du mois d’avril dans notre numéro d’avril-mai (n°86)

https://www.weyrich-edition.be/produit/esprit-jardin-ndeg86-avril-mai-2023


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