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Ce mois-ci, on continue les plantations/transplantations

Ce mois-ci, on continue les plantations/transplantations
Cet article à été écrit par L'Esprit Jardin
12 février 2022

Lorsque j’ai commencé la transformation de cette surface, j’avais prévu de laisser les groseilliers/cassis là où ils étaient, en bordure du potager. Mais, après beaucoup d’allées et venues, je me suis rendu compte que ces petits fruitiers débordaient de partout, ils rendaient le passage fastidieux et, en outre, le chemin entre la serre et le potager était quasi impraticable : pentu avec des trous et des bosses.

Le but de tous ces travaux étant de me faciliter le travail pour l’avenir, il devint vite évident qu’il fallait remonter et égaliser le niveau du chemin ; en outre, il semblait également préférable de retirer les groseilliers/cassis et de les replanter ailleurs afin de faciliter l’installation de plusieurs futurs potagers. Après « enquête », il apparaît également que ces petits fruits préfèrent d’ailleurs la mi-ombre au plein soleil ; ils devraient donc grandement apprécier ce changement.

Journal de bord de novembre, décembre & janvier

1 Au futur potager

– Déplantation des cassis et des groseilliers
Astuce : on en profite pour rajeunir les plants : on coupe les branches mortes et celles qui se croisent. Ensuite, on lie celles qui restent, ce qui va grandement faciliter toutes les opérations suivantes. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les racines de ces plants ne sont pas si profondes que ça. Vu le temps, très humide à cette saison, la terre est aussi très meuble ; il est donc assez aisé de retirer ces arbustes à l’aide d’une fourche-bêche et d’une bêche.

On rebouche généreusement les trous causés par l’arrachage des plants. Ensuite, des cartons, puis des feuilles mortes.

– Égalisation du chemin entre le potager et la serre
Pour cela, nous avons utilisé le surplus de terre des plantations de petits fruitiers, ainsi qu’une partie de celle de la serre, qui était très caillouteuse et médiocre.

Astuce : lorsque vous faites un trou, posez la terre sur un plastique. Pour déplacer le restant éventuel sans trop vous fatiguer, il suffira de faire glisser le tout jusqu’à l’endroit désiré ; on relève le plastique et la terre se dépose comme par magie sur le sol !

Comme je cherchais quoi mettre sur le chemin pour lutter contre la repousse des « mauvaises herbes », un généreux éleveur[1] d’agneaux m’a gentiment proposé de venir remplir quelques sacs de laine de mouton en vrac dans sa bergerie.

À quoi cela va-t-il servir ? Une copieuse couche de laine devrait empêcher la lumière de passer et les indésirables de repousser. Il semble aussi que l’odeur éloigne les petits prédateurs ; ce qui est certain, c’est que les gastéropodes (limaces et escargots) la fuient comme la peste.

La laine est donc un paillis 100 % écologique et naturel (et gratuit, encore merci !). Elle va se décomposer lentement et nous la remplacerons au fil du temps par du broyat ou un autre paillis.

Donc, après avoir tassé le chemin avec les pieds, je l’ai recouvert avec de la laine de mouton ; si ce n’est pas très esthétique, je vous assure que c’est, par contre, aussi confortable qu’anti-dérapant ! 

Retrouvez la suite dans notre numéro de février (n°75)

https://www.weyrich-edition.be/produit/esprit-jardin-ndeg75-février-2022


[1] Thierry Mulders, Novis SA, éleveur d’agneaux bio à Nassogne.


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