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Comment pailler les cultures de légumes pour limiter les arrosages ?

Comment pailler les cultures de légumes pour limiter les arrosages ?
Cet article à été écrit par L'Esprit Jardin
22 avril 2019

Alors qu’autrefois, pailler le sol consistait à le recouvrir de paille (d’où le nom de la méthode), aujourd’hui, le jardinier utilise toutes sortes de matériaux pour éviter de laisser le sol à découvert : dans la nature, un sol ne reste jamais nu bien longtemps.

Vous disposez de tontes de gazon séchées, de feuilles mortes, de déchets de taille broyés, etc. ? Créez votre propre paillis et étalez-lesur ± 5 cm d’épaisseur. Si vous ne disposez pas des éléments/déchets nécessaires, vous pouvez trouver dans le commerce des paillis intéressants : paillette de lin, de chanvre, coques de cacao.

Épandez le paillis sur un sol débarrassé des racines de vivaces (liseron, chiendent, etc.), car elles peuvent traverser une couche de paillage, même épaisse.

Sous l’action des bactéries et champignons, le paillage végétal se décomposera peu à peu au contact du sol humide, auquel il sera ensuite incorporé par les vers de terre, et se transformera en humus. Par son travail, toute cette petite faune rend le sol plus meuble et fertile, surtout si la décomposition du paillis est rapide.

Cette couverture va réduire l’évaporation de l’eau contenue dans le sol et celui-ci conservera plus longtemps les bénéfices des arrosages. En effet, un sol protégé ne se tasse plus sous l’effet des pluies battantes.

Prenez toutefois quelques précautions lorsque vous paillez vos cultures de légumes avec du broyat de branches. Évitez si vous le pouvez certaines essences comportant des tanins (chêne, acacia, châtaignier), elles peuvent être toxiques pour certaines plantes.

Pour se transformer en humus, le broyat prélève de l’azote du sol. Durant la 1reannée de culture, les légumes peuvent avoir une faim d’azote ou au contraire présenter une forme de dépendance : c’est surtout le cas pour les légumes feuilles. D’où l’intérêt, avant de pailler, d’apporter du compost ou un engrais granulé organique à base de sang séché. Une autre alternative est de puriner la culture avec un purin d’orties.

Le paillage est donc bien l’allié du jardinier, y compris en serre. Une couche épaisse (10 cm, par exemple) privera le sol de lumière et empêchera ainsi la germination d’adventices entre les légumes.


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