Batraciens et libellules font partie de la vie aquatique indigĂšneâ; leur amĂ©nager une mare est un projet simple. Observer calmement ce petit monde sera une source de joie et dâintĂ©rĂȘt pour les enfantsâ; les adultes retrouveront leurs souvenirs dâenfance quand ils allaient Ă la dĂ©couverte de points dâeau.
De nombreux habitats humides ont aujourdâhui disparu ou se sont fragmentĂ©s Ă cause de lâindustrialisation et de lâurbanisme. Des prairies humides ont Ă©tĂ© assĂ©chĂ©es, des mares comblĂ©esâ; la vie sâest retirĂ©e de ces zones qui grouillaient de vieâ; la plupart des plans dâeau restants ont Ă©tĂ© polluĂ©s.
Les batraciens ne sont pas les seuls Ă ne plus trouver un biotope adĂ©quat et Ă ĂȘtre menacĂ©sâ: câest Ă©galement le cas dâinnombrables animalcules, poissons, reptiles et plantes.
LâutilitĂ© des mares artificielles
Ces mares créées sont devenues essentielles pour de nombreuses espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales indigĂšnes. De nombreuses petites piĂšces dâeau plutĂŽt que quelques grandes sont mĂȘme prĂ©fĂ©rables pour la survie de nombreux animaux aquatiques. Les rĂ©serves naturelles officielles Ă©tant situĂ©es loin les unes des autres, leurs populations se retrouvent isolĂ©es et risquent de sâaffaiblir par consanguinitĂ©.
Grands ou petits, les nombreux Ă©tangs publics et privĂ©s amĂ©nagĂ©s ces derniĂšres annĂ©es font office de «ârelaisâ», permettant ainsi aux diffĂ©rentes populations de rester en contact les unes avec les autres, ce qui est essentiel du point de vue gĂ©nĂ©tique. GrĂące Ă ces «âchaĂźnes dâĂ©tangsâ», la situation des amphibiens sâamĂ©liore doucement.