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Des oiseaux exceptionnels : les éperonniers

Des oiseaux exceptionnels : les éperonniers
Cet article à été écrit par L'Esprit Jardin
7 mai 2022

Cela fait déjà longtemps que j’avais envie de vous parler de ces oiseaux élégants, familiers que sont les éperonniers, dont le magnifique plumage fait penser à celui de l’argus ; mais ils en diffèrent par les ocelles vert et bleu-violet métallique de leur plumage.

Généralités

Les éperonniers possèdent beaucoup de caractéristiques qui leur sont propres. Les plus primitifs d’entre eux rappellent un peu le faisan à collerette (Chrysolophus) par leur forme gracile et leur voix, mais ils s’apparentent manifestement aux argus (Rheinardia et Argusianus). Ils ont en commun avec ceux-ci un plumage ample et lâche, sombre, mais richement marqué. Ainsi que les habitudes particulières de produire 2 œufs par ponte et de muer leurs rectrices vers l’extérieur et l’intérieur à partir de la 3e paire.

Comme les argus, plusieurs mâles d’éperonniers émettent un fort sifflement pendant la saison des amours. Mais ils en diffèrent par les ocelles vert et bleu-violet métalliques de leur plumage, ainsi que par les plumes de leur queue qui sont plus nombreuses.

Les éperonniers n’ont pas de caroncule, mais la peau de la face de plusieurs espèces est plus ou moins dénudée autour des yeux.

Leur tête est souvent huppée et une crinière peut recouvrir l’arrière de leur cou.

Leur couleur générale est brune, très vermiculée et tachetée de blanc ou de fauve. Elle est également ornée de taches ou de points métalliques brillants.

Leur queue est longue et plus ou moins étagée. Elle est formée de 16 à 24 rectrices dont les couvertures supérieures sont longues et larges, comme les rémiges secondaires.

Chez le mâle, le tarse est long et habituellement pourvu de 1, 2 ou 3 éperons courts, mais aigus comme chez les ithagines et les galloperdrix. Ces derniers ressemblent un peu au Polyplectron par leur couleur, on pourrait dire qu’ils forment un lien entre les perdrix et les faisans.

Les femelles diffèrent des mâles par leur petite taille, leurs dessins plus simples, leurs couleurs plus ternes et leur absence d’éperons. Leurs tarses et leur queue sont beaucoup plus courts.

Quelques espèces d’éperonniers sont des oiseaux bruyants ; les deux sexes se livrent à des caquetages qui se transforment en un dur « ha, ha, ha, ha » rapide et sans cesse répété lorsqu’ils sont alarmés ! Certaines espèces sont plus silencieuses : p. e. l’éperonnier chinquis, plus calme et paisible.

Retrouvez la suite dans notre numéro de mai (n°78)

https://www.weyrich-edition.be/produit/esprit-jardin-ndeg78-mai-2022


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