Jardiner, c’est envisager l’ensemble de toutes les petites vies d’un système complexe. S’il ne devait plus y avoir de pucerons dans nos jardins, peut-être n’y aurait-il plus de fourmis ou d’autres insectes ? Par ailleurs, nous savons que ces dernières, par leurs habitudes alimentaires, disséminent certaines plantes ou que par leur mode de vie, elles aèrent le sol… La réponse est claire : chaque vie, aussi petite soit-elle, a son rôle à jouer.
Que faire pour que ces hôtes séjournent dans notre jardin ?
Une invasion de pucerons ne pose pas forcément problème. Il est indispensable de créer de la biodiversité dans vos jardins pour permettre aux auxiliaires tels que coccinelles, chrysopes, syrphes, perce-oreilles… d’y séjourner, de venir s’en nourrir et de nous en débarrasser au bout de quelques jours/semaines.
La biodiversité passe aussi, par exemple, par la plantation de fleurs ou de plantes condimentaires dans le potager. La sauge, le thym, l’hysope, la tanaisie… sont des plantes compagnes très parfumées. Elles peuvent jouer un rôle de « répulsif ».
Retrouvez la suite de cet article dans notre numéro de mai (mai 2021 (n°68))
