Héron, hérons…

Hérons, aigrettes, butors, Syrigma ou héron flûte du soleil… sont tous de la famille des Ardéidés (littéralement= apparentés aux hérons). Caractérisés par un cou en forme de S et un bec puissant, les hérons peuplent les zones humides comme les bassins et les mares des jardins.

« Héron » est un terme générique issu de heigir des anciennes langues germaniques, que l’on pourrait traduire par « fait partir ». Classé sous le nom scientifique d’Ardea cinerea par Linnaeus en 1758, le héron cendré a connu des fortunes diverses, puisqu’on le mangeait jusqu’il y a peu. Sa viande maigre en faisait un mets du carême.

Son cri rauque et disgracieux, presque angoissant, ajoute à l’impression de gravité dégagée par l’oiseau. Lorsqu’il est anxieux, son « krieek » bruyant perce l’air telle une triste complainte. Lors de l’accouplement, le mâle attire les femelles par un cri similaire, mais plus long. Ses claquements de bec sont plus rares. Lorsque ce grand échassier est stressé ou dérangé, il défèque, comme de nombreux oiseaux. Le héron se laisse rarement approcher de près. En dehors des zones urbaines qu’il a colonisées, il est rare d’observer un héron à moins de 20 m dans son élément naturel.

Retrouvez la suite dans notre numéro de février (n°75)

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