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J’optimise le bien-être de mes animaux d’élevage

J’optimise le bien-être de mes animaux d’élevage
Cet article à été écrit par L'Esprit Jardin
5 novembre 2022

Comme moi, vous avez la chance de côtoyer au quotidien des poules, des canards, des moutons, chèvres et/ou cochons… Quel bonheur de les accueillir chez soi et de partager une partie de leur vie ! Observer les animaux et découvrir leurs comportements, c’est une expérience fantastique. Dans ce dossier, je vous propose quelques conseils et bonnes pratiques pour prendre soin de vos chouchous.

Le bien-être animal est défini par 5 piliers essentiels :

(1) l’absence de soif, de faim et de malnutrition ;

(2) l’absence de maladie ou de blessure ;

(3) la présence d’un confort thermique, de couchage et de mouvement ;

(4) l’absence de peur et d’anxiété

et (5) la possibilité d’exprimer des comportements sociaux, naturels et des émotions positives. Voici quelques astuces à appliquer chez vous.

Tout commence… avec le choix de vos animaux

Lesquels allez-vous adopter ?

Décrivez-moi votre jardin et vos envies, et je vous dirai quels animaux héberger chez vous. Lorsque l’on accueille un chien, il vaut mieux choisir la race qui nous convient, sans quoi la vie quotidienne peut virer au cauchemar en quelques mois ou années. Avec les autres animaux, c’est pareil !

Votre jardin est très arboré ? À moins de protéger consciencieusement chaque végétal, ne choisissez pas des chèvres, mais plutôt des oies, pour tondre votre gazon.

Vous habitez en ville ? Consultez vos voisins avant de décider d’adopter un coq.

Vous tenez à votre gazon ? Évitez d’adopter des cochons, et ne leur mettez surtout pas un anneau dans le nez pour les empêcher de fouir, ce serait un réel supplice pour eux !

Choisir des races rustiques

Pour faciliter les soins à apporter à vos animaux, optez pour des races rustiques qui ont conservé toute leur « fonctionnalité » : des moutons qui mettent bas avec le moins d’interventions possible (évitez, par exemple, les races très viandeuses, comme les Texel ou les Suffolk), des poules qui ont conservé le comportement de recherche de la nourriture, etc. 

Chez les moutons, certaines races sont très faciles d’élevage, comme les Soay : de petite taille, ils perdent leur laine au printemps (= pas besoin de les tondre), usent leurs sabots tout seuls (= pas besoin de pédicure) et les femelles mettent bas sans aide, en avril-mai, lorsque l’herbe repousse, ce qui leur permet en plus d’assurer une bonne lactation pour nourrir leurs jeunes.

L’élevage d’origine

Optez autant que possible pour un petit élevage familial, et évitez les « marchands d’animaux » qui les produisent en masse ou se fournissent chez différents producteurs : de tels animaux ont tendance à concentrer les maladies !

Observez l’environnement où ils sont détenus : de l’espace, de l’herbe, de la propreté sont de bons signaux. Écartez les élevages concentrés sur terre battue. Pour les volailles, il est toujours préférable de partir d’œufs fécondés à faire éclore soi-même. C’est une belle aventure, et ça élimine au maximum le risque de ramener des parasites et/ou maladies avec de nouveaux animaux. Enfin, refusez les animaux mutilés : bec coupé, éjointage (coupe du bout des ailes), queue coupée chez les porcs et les moutons, etc. Ces actes sont non seulement barbares mais, en plus, ils n’ont aucune utilité pour des animaux qui vont être élevés dans de bonnes conditions dans un jardin !

Retrouvez la suite du dossier du mois dans notre numéro de novembre (n°83)

https://www.weyrich-edition.be/produit/esprit-jardin-ndeg83-novembre-2022


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