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Juin au jardin, que faire ?

Juin au jardin, que faire ?
Cet article à été écrit par L'Esprit Jardin
29 mai 2021

Ne pas tondre toute la pelouse…
C’est simple, on ne tondra que certaines zones et, selon l’esthétique souhaitée : en damier, en large chemin ondulant, en espaces différenciés en fonction de la proximité avec la maison…

Laisser pousser le reste
Pas besoin d’amendement dans ces parties sauvages car, plus le sol est pauvre, plus la flore sera riche. Il n’est pas non plus utile d’y semer du pré fleuri, car cette opération est gourmande en travail pour un résultat éphémère. Laissez plutôt faire la nature. Vous observerez rapidement des graminées prendre de la hauteur et diverses floraisons spontanées compléter le tableau.

Une fauche par an suffit, selon Natagora :
– mi-juillet si vous souhaitez favoriser les floraisons printanières (marguerites, cardamines) ;
– mi-septembre, si vous donnez l’avantage aux fleurs d’été.

Préservez en permanence une partie non fauchée en variant son emplacement d’une année à l’autre. Tout bon pour les nombreux insectes qui recherchent les hautes herbes pour passer l’hiver.

D’innombrables avantages à la formule

– On recrée des habitats naturels pour la petite faune.
– On favorise la présence des auxiliaires du jardinier en économisant les pesticides.
– On gagne du temps.
– La partie prairie facilite l’infiltration de l’eau et réduit les risques d’érosion. Les tracés pouvant être modifiés chaque année, le jardin est propice à la créativité.
– « Et puis, c’est joli », note la paysagiste. « Personnellement, je suis peu sensible à un carré de pelouse aseptisé tandis que la diversité d’une prairie naturelle m’émerveille et m’apaise. C’est le contraste entre les deux qui est intéressant. »

Retrouvez la suite de cet article dans notre numéro de juin (juin 2021 (n°69))


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