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Le compostage en surface, un cycle raccourci 

Le compostage en surface, un cycle raccourci 
Cet article à été écrit par L'Esprit Jardin
2 août 2021

L’un des bénéfices directs du compostage en surface est l’économie du travail : pas besoin de mise en tas ou de retournement, ceci évite de nombreux allers-retours avec la brouette entre le tas de compost et les bandes potagères. D’un point de vue nutritif, les déchets organiques frais sont intégralement disponibles pour la microfaune et les micro-organismes du sol. Ce sont eux qui font des va-et-vient pour incorporer la matière organique en décomposition. Les procédés de décomposition à l’œuvre sont différents de ceux du compost en tas (pas de température élevée) et se rapprochent de ceux de la dégradation des paillis. De manière similaire, ils jouent un rôle de couverture du sol et permettent de réduire les arrosages, de protéger des intempéries et de maîtriser les mauvaises herbes.

Le désagrément souvent cité est l’esthétique : les déchets organiques visibles entre les bandes ne conviennent pas à tous en termes de standard de beauté. Une astuce est de les recouvrir d’une fine couche de tonte d’herbe ou de foin pour un rendu visuel plus uniforme.

Un second désavantage est la décomposition lente de certains végétaux tels que les tiges de potirons ou de certaines racines. 

Ceux-ci seront toujours présents dans le sol au printemps suivant et pourront déranger la préparation du sol ou les semis. Pour prévenir ces désagréments, vous pouvez couper les tiges et racines robustes au sécateur ou les passer au broyeur, ce qui représente un travail supplémentaire et annule le premier bénéfice. Vous pouvez aussi choisir de déposer les éléments lents à la décomposition sur les parterres en non-travail du sol ou au pied des plantes pérennes.

Retrouvez la suite de cet article dans notre numéro de juillet-août (n°70)

https://www.weyrich-edition.be/produit/esprit-jardin-ndeg70-juillet-aout-2021

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