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Le retour de Barbe-Bleue

Cet article à été écrit par L'Esprit Jardin
28 avril 2017

N’ayez pas peur, vous ne risquez pas de vous faire Ă©gorger dans votre jardin par ce monstrueux bonhomme ! Barbe-Bleue et SpirĂ©e bleue sont les noms populaires qu’on donne rĂ©guliĂšrement Ă  un arbuste appelĂ© Caryopteris.

La forme la plus cultivĂ©e dans nos jardins est incontestablement le Caryopteris x clandonensis et ses diffĂ©rents cultivars. Ce petit arbuste appartient Ă  la famille botanique des VerbĂ©nacĂ©es, tout comme la rĂ©putĂ©e verveine officinale. Il est le rĂ©sultat d’un croisement entre le Caryopteris incana et le peu connu Caryopteris mongholica.

Une floraison tardive
Le Caryopteris x clandonensis atteint de 0.60 m Ă  1.50 m suivant le cultivar, c’est donc plus un arbrisseau qu’un arbuste. Sa forme est gĂ©nĂ©ralement arrondie, dense et sa croissance rapide. Son feuillage vert, caduc, dĂ©gage une agrĂ©able senteur quand on le frĂŽle et plus encore quand on le froisse. Du mois d’aoĂ»t au mois d’octobre de nombreuses fleurs bleues apparaissent le long des branches. Ces fleurs sont non seulement trĂšs belles, mais aussi trĂšs attractives pour les insectes butineurs de par leur richesse en nectar. Selon les apiculteurs, le miel des Caryopteris est d’une grande douceur.

La spirĂ©e bleue  demande une exposition ensoleillĂ©e ou Ă  la limite trĂšs lĂ©gĂšrement ombragĂ©e. Ce petit arbuste aime les sols bien drainĂ©s voire caillouteux, Ă  tendance calcaire ; une fois qu’il est bien bien installĂ©, la sĂ©cheresse ne lui fait pas peur. Par contre, une humiditĂ© excessive du sol peut le tuer rapidement


Du point de vue rusticitĂ©, le Caryopteris x clandonensis peut rĂ©sister Ă  des – 12/-15°C si ses exigences de culture sont respectĂ©es.

Une taille annuelle sĂ©vĂšre est indispensable. On l’effectuera soit juste aprĂšs la floraison soit au dĂ©but du printemps. Toutes les branches seront rabattues Ă  5-7 cm de la souche. Une taille automnale a l’avantage de permettre la mise en place d’une « couverture » de protection si de trĂšs fortes gelĂ©es devaient survenir.

Signalons enfin que les Caryopteris ne sont quasiment jamais malades et que les ravageurs (pucerons, cochenilles
) semblent les bouder ! C’est donc une plante Ă©cologiquement recommandable !


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