Ayant laissé de mauvais souvenirs à tous ceux qui ont connu la disette causée par la guerre, le topinambour fait partie de ces légumes anciens et oubliés. Pourtant, il tend à refaire surface depuis quelques années déjà dans nos assiettes.
Originaire du Nouveau Monde (États-Unis et Canada), le topinambour était cultivé par les tribus amérindiennes avant l’arrivée des Européens. C’est d’abord sous le nom de « Canada » que ce légume-racine fit son apparition en France au début du XVIIe siècle.
Ses atouts majeurs étant une culture facile, sa rusticité et une forte multiplication végétative en firent rapidement un légume commun. Cette plante peut vite se montrer envahissante même en sol pauvre et ce fut là une grande part de son succès.
Appelé communément « Artichaut de Jérusalem », « Truffe du Canada » ou « Soleil Vivace », le topinambour tire son nom de la francisation du nom d’une tribu du Brésil, les Topinambous qui furent « importés » en France comme « curiosités » en même temps que les légumes ; cela induisit en erreur Carl von Linné qui, à tort, prit les légumes pour des plantes brésiliennes.
En plus, c’est bon pour la santé !
Le topinambour, à l’inverse de la pomme de terre, ne contient pas d’amidon. Il se compose d’inuline, un glucide non assimilable qui n’influence donc pas la glycémie des individus atteints d’un diabète sucré. Par ailleurs, le tubercule est riche en vitamines A et C, en sels minéraux et en fibres. Autre avantage : il ne contient que 76 kcal au 100 grammes. Sympa, non ?
