Bruno Moulianous explique quelles sont les forces utilisĂ©es par les plantes pour, justement, « tenir » Ă la verticaleâ: « Les arbres et les plantes en gĂ©nĂ©ral ont la capacitĂ© de pousser et de tirer, comme nous avec nos abdominaux, par exemple. Le bois est moteur. Il nâest pas seulement le squelette, mais aussi le muscle.â »
Bruno Moulianous explique quelles sont les forces utilisĂ©es par les plantes pour, justement, « tenir » Ă la verticaleâ: « Les arbres et les plantes en gĂ©nĂ©ral ont la capacitĂ© de pousser et de tirer, comme nous avec nos abdominaux, par exemple. Le bois est moteur. Il nâest pas seulement le squelette, mais aussi le muscle.â »
Les tissus des plantes disposent donc, dans leur entiĂšretĂ©, de la capacitĂ© Ă se courber dans certaines directions, en fonction de leur croissance. Les plantes peuvent soit exercer une pression (dans les parties vertes) comme un vĂ©rin hydraulique, soit âtirerâ sur leurs cellules (dans les parties ligneuses). La tige dâune plante nâest donc pas seulement rigide, elle dispose aussi dâune motricitĂ©.
Bruno Moulia ajouteâ: «âNous avons rĂ©alisĂ© quâune plante pousse tout le temps, du moins trĂšs longtempsâ; elle est donc constamment en train de se rĂ©Ă©quilibrer. Dâailleurs, cela sâobserve facilement sur les arbres fruitiers. Quand il y a plus de fruits sur une branche qui ainsi devient lourde, lâarbre ne tombe pas, car il dispose dâun systĂšme de contrĂŽle et dâun systĂšme moteur, donc il va gĂ©rer son Ă©quilibre, comme nousâ!â» AprĂšs avoir expliquĂ© tout cela, le chercheur nous raconte plus spĂ©cifiquement les expĂ©riences qui ont permis de comprendre que les plantes disposent du sens de la proprioception.