Au printemps, les reines de guêpes, seules à passer l’hiver, se mettent à la recherche d’un lieu pour confectionner leur nid. Elles commenceront, seules, à le construire, y pondront leurs premiers œufs, élèveront les larves, et auront ensuite de l’aide, avec la naissance des premières ouvrières, pour poursuivre l’ouvrage.
Un nid de guêpes situé dans un recoin peu fréquenté du jardin est une aubaine, car les insectes contribueront à réguler les populations de ravageurs. Par contre, un nid situé dans votre abri de jardin, au-dessus d’une porte, d’une fenêtre ou d’un volet pourrait être problématique. C’est au mois de mai et début juin qu’il faut être attentif aux ébauches de nids et détruire ceux qui sont mal situés, tant que la colonie est faible. Par la suite, il faudra être équipé contre les piqûres : il vaut mieux faire appel à des spécialistes.
Les apiculteurs refusent en général ce genre de mission. Les pompiers ont des tâches plus urgentes et vitales, et tentent de réduire ces interventions en appliquant des délais plus longs et des tarifs dissuasifs. Le mieux est de faire appel à une société spécialisée, qui peut intervenir rapidement et pour un tarif allant de 60 à 150 euros environ.
Un nid de guêpes n’est jamais réutilisé d’une année sur l’autre. Par contre, un endroit qui les attire une année parce qu’il est confortable (tranquille, chaud, en hauteur…) peut être colonisé plusieurs fois, avec des nids différents. On peut utiliser des produits répulsifs pour les détourner.
Retrouvez la suite du dossier de Sylvie La Spina dans notre numéro de juin-juillet (n°87)
https://www.weyrich-edition.be/produit/esprit-jardin-ndeg87-juin-juillet-2023
