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Au potager : que faire en novembre ? 

Novembre, au potager : que faire ? 
Cet article à été écrit par L'Esprit Jardin
30 octobre 2021

Récolter après les premières gelées les feuilles de chou frisé (chou Kale) comme le Beurré de Jalhay, le palmier noir de Toscane ou le Red ursa… en commençant par les feuilles extérieures des plants afin de leur permettre de continuer à pousser. Ils demandent une terre riche. Pailler à leur pied. Faire la même chose avec les poireaux et les choux de Bruxelles.

– Il reste encore quelques légumes au jardin ?

Avant l’arrivée des gelées, récolter : cerfeuil, scorsonère, scarole, chou-rave, chou-navet rutabaga, chou brocoli, cabus blanc et rouge, chou chinois, radis noir, betterave rouge, carotte.

– Garder le voile de forçage au-dessus des plants : laitue d’hiver, moutarde de Chine, navet feuilles, mâche et claytone de Cuba pour pouvoir en consommer en hiver par temps doux et au printemps.

– Déplanter la réserve de choux cabus et les replanter dans la serre si vous souhaitez en manger en hiver.

– Les scorsonères vont passer la saison en pleine terre. Pailler autour des pieds pour les protéger. Surveiller l’éventuelle présence de campagnols terrestres.

– Continuer à préparer la couverture hivernale du potager : couper les derniers plants en laissant les racines en terre ; débiter les plants en petits morceaux et les déposer sur place. Faire la même chose avec les plantes « bio-indicatrices indigènes ». Mélanger les dernières tontes de gazon, les fanes de légumes… avec des feuilles mortes pour avoir un équilibre C/N de 10/30. Les matières organiques vont stimuler la vie microbienne aérobie. Déposer ce mélange en fines couches sur le sol.

– C’est le moment de redessiner les allées du potager et d’y déposer des couches de broyat ou de BRF (Bois Raméal Fragmenté). L’idéal est de prévoir des lieux de passage qui permettent de ne pas marcher sur les cultures. « Il faudra adapter les pratiques culturales en prévoyant des surfaces de cultures accessibles, pas trop larges, pour pouvoir y travailler confortablement. L’idéal est de prévoir des largeurs équivalentes à la longueur de votre bras. »[1]

Retrouvez l’article complet dans notre numéro de novembre (n°73)

https://www.weyrich-edition.be/produit/esprit-jardin-ndeg73-novembre-2021


[1] Collaborer avec la terre et ses êtres vivants, chapitre 2 : Se garder de marcher sur le sol cultivé, pour éviter de le perturber, Chantal Van Pevenage, Éditions Weyrich, octobre 2018.


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