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On ne choisit pas (tous) ses voisins !

Cet article à été écrit par x.huart@weyrich-edition.be
7 juin 2023

Certains de mes cohabitants du jardin occupaient déjà les lieux quand je suis arrivée il y a trois ans, m’accueillant sans réserve au sein de leur territoire. C’est le cas par exemple du pic épeiche, habitué du cerisier, des abeilles sauvages qui creusent leurs galeries dans les failles de la façade, ou de la chouette chevêche qui niche dans la grange.

D’autres sont arrivés plus tard, trouvant à leur goût certains aménagements que j’ai réalisés au fil des mois (creusement d’une mare, plantation de haies, d’arbres fruitiers, création de massifs fleuris mellifères, etc.). J’ai ainsi vu arriver des libellules, des tritons, des blaireaux, pour ne citer qu’eux.

Nous l’oublions souvent, mais si nous adoptons le point de vue du monde sauvage, nous nous apercevons que nos jardins sont loin d’être notre seule propriété. Ils sont fréquentés, habités, modelés, traversés par une diversité d’espèces animales sur lesquelles nous n’avons pas (ou pas toujours) d’emprise. Or, certains d’entre eux jouissent d’une bien mauvaise réputation et nous dépensons parfois beaucoup de temps, d’argent et d’énergie à tenter de les chasser de nos terrains, voire à les éliminer. La liste de ces « mal-aimés » est relativement longue : taupes, fouines, serpents, crapauds, limaces, escargots, corneilles, renards, fourmis, sangliers, putois, blaireaux, etc.

On aurait tort, cependant, de classer toute cette faune au rang des espèces « nuisibles », sans apporter aucune nuance. Comme évoqué plus haut, chaque animal occupe une place importante dans l’écosystème et possède une valeur intrinsèque.

Dans les pages qui suivent, je vais tenter de tordre le cou à certaines croyances et idées reçues concernant ces espèces indésirables, et vous amener à poser sur elles un regard différent. L’idée n’est pas de nier les problèmes que certains de ces voisins sauvages peuvent occasionner, mais bien de voir comment développer avec eux une cohabitation plus harmonieuse, afin de rendre leur présence acceptable, voire désirée.

Retrouvez la suite du dossier de Virginie Hess dans notre numéro de juin-juillet (n°87)
https://www.weyrich-edition.be/produit/esprit-jardin-ndeg87-juin-juillet-2023


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