Oublié pendant de nombreuses années, le doryphore, cet insecte mal aimé des jardiniers, réapparaßt dans les cultures de pommes de terre.
Lâadulte mesure une dizaine de millimĂštresâ; il est trĂšs reconnaissable aux rayures jaunes et noires quâil porte sur le corps. Cette coloration le prĂ©serve des prĂ©dateurs. De couleur orange, les larves sont aussi bien reconnaissables. Adultes et larves consomment les feuilles des pommes de terreâ; elles sont susceptibles Ă©galement dâattaquer la tomate.
Lâadulte hiverne dans le solâ; dĂšs le printemps, les adultes femelles commencent Ă pondre des Ćufs de couleur jaune orange, par paquets, Ă la face infĂ©rieure des feuilles. Ces Ćufs donnent naissance Ă des larves trĂšs voraces bien visibles sur la pomme de terre et dont les oiseaux sont friandsâ; elles chutent au sol pour se transformer en nymphes et en insectes parfaits. Le moyen le plus simple et efficace est de ramasser les doryphores adultes et de les dĂ©truire. Oui, mais pas si simple, encore faut-il les dĂ©tecter Ă tempsâ!
Parmi les mesures prĂ©ventives, adoptez une rotation des cultures tous les 4 ans pour Ă©liminer les adultes hivernant dans le sol. Ăliminez les repousses notamment sur le compost, oĂč les premiers doryphores se concentrent et sâalimentent. La technique du semis de lin en intercalaire et du ricin plantĂ© en fin de ligne est citĂ©e comme ayant un certain effet rĂ©pulsif.
En cas de fortes infestations de larves, appliquez le procĂ©dĂ© prĂ©conisĂ© en culture biologique. En fin de journĂ©e, au coucher des abeilles, car câest nĂ©faste pour elles, traitez au purin de tanaisie. Des formulations biologiques Ă base de pyrĂšthre naturel et dâhuile de colza sont aussi disponibles.