Tout le monde sait que câest en automne que les champignons sont le plus nombreux. Pourtant, les autres saisons permettent dâen observer Ă©galement, y compris au milieu de lâhiver⊠et mĂȘme dans la neige.
EN ĂTĂ, du moins aprĂšs les pluies, nombre dâautres espĂšces apparaissent dĂšs le mois de juin. Des amanites, les premiers bolets, des russules bigarrĂ©es se trouvent ça et lĂ dans les chĂȘnaies-charmaies.Si les conditions sont bonnes, lâagaric champĂȘtre fleurira dĂ©jĂ en juillet dans les pĂątures, mais câest surtout Ă la rentrĂ©e des classes quâon pourra, certaines annĂ©es du moins, en remplir paniers et seaux rigides (bannir les sacs en plastiqueâ!).
Les premiers lactaires sont lĂ â: le lactaire chiffonnĂ© (Lactarius tabidus) et le lactaire trivial (Lactarius trivialis) prĂšs des bouleaux et des Ă©picĂ©as dans les endroits bien humides en Ardenneâ; les lactaires poivrĂ© et veloutĂ© (Lactarius piperatus et Lactarius vellereus) dans les feuillus sur sol argilo-calcaire de Famenne.
Arrivent alors le cĂšpe dâĂ©tĂ© (Boletus aestivalis) puis les russules dont les couleurs vives dĂ©corent les sous-bois dĂ©gagĂ©s des chĂȘnaies-charmaies, lâamanite rougissante (Amanita rubescens), qui laisse parfois perplexe, les girolles (Cantharellus cibarius au sens large), qui certaines annĂ©es sont bien trop rares⊠Dans les prairies pĂąturĂ©es, les agarics champĂȘtres (Agaricus campestris) annoncent, tout comme les mĂ»res dans les haies, la rentrĂ©e scolaire.
PrĂ©cautions pour les consommer fraisâ?
-Saler Ă la fin de la cuisson (avant, cela les rend caoutchouteux).
-Ne pas rajouter dâeau. -Ne pas couvrirâ! Les champignons «ârendraientâ» encore plus dâeau. Cuire Ă feu vif dans une poĂȘle de prĂ©fĂ©rence.