Comment nous contacter ? 📱 061 27 18 28 Par mail : info@lespritjardin.be

Que faire au jardin d’agrément en juillet ?

Que faire au jardin d’agrément en juillet ?
Cet article à été écrit par L'Esprit Jardin
2 juillet 2022

La chaleur rend l’arrosage très important pour nos plantes en pot, car elles ne savent rien puiser dans la terre. Pour rappel, donnez-leur de l’eau le soir afin qu’elles en profitent un maximum.

Les dernières plantes achetées et mises en terre cette année pourraient également avoir besoin d’un petit coup d’arrosage pour rester en forme et ne pas flétrir.

N’oubliez pas de pailler vos plates-bandes au maximum afin d’éviter que la fraîcheur du matin ne disparaisse dès le premier passage du soleil. Le paillage permet de garder les pieds des plantes au frais et réduit l’évaporation trop rapide de l’eau du sol. Il aide aussi à repousser le développement des adventices. Il nous fait donc gagner un temps fou que l’on passerait à arroser et désherber.

Si vous n’avez pas mis de paillage et qu’une pluie est annoncée, binez et sarclez la terre afin d’aider l’eau à pénétrer en profondeur.

Annuelles et bisannuelles

– Les annuelles produisent énormément de fleurs, le terreau risque donc de s’épuiser rapidement. À l’aide d’un terreau spécial plantes fleuries, n’hésitez pas à surfacer le dessus de vos potées. Vous pouvez y mélanger un engrais comme de la poudre de corne ou de sang desséché. Ce terreau, combiné aux engrais à diffusion lente, favorisera la floraison durant encore de longues semaines.

Cela n’empêche en rien de toujours arroser 1 x/semaine ou toutes les 2 semaines vos annuelles avec un engrais liquide mélangé à votre eau d’arrosage. Encore plus facile : du fumier de chêne sous forme de comprimés[1].

Elles ont besoin de beaucoup de nourriture pour offrir une telle floraison sur un si court laps de temps.

– On sème les bisannuelles dès le mois de juillet ; les digitales, pâquerettes, pensées, myosotis seront replantés en septembre. Les pensées seront en fleurs dès octobre et entreront en dormance durant l’hiver pour refleurir au printemps prochain.

Vivaces et bulbes

Les petites vivaces de printemps comme les aubriètes, phlox, arabettes… ont terminé leur floraison. Il est donc temps de les rabattre fortement afin de leur permettre de nous offrir de nouvelles fleurs dans les prochaines semaines.

Vous pouvez toujours diviser les vivaces plus âgées, p. e. les iris et les lupins. C’est le meilleur moyen de leur donner une nouvelle jeunesse et accueillir d’autres spécimens. Attendez tout de même que vos plantes soient suffisamment robustes, qu’elles soient en place depuis au moins 2 ou 3 ans.

Le moment est venu de tuteurer les grands dahlias et les glaïeuls. Un coup de vent trop violent et ils pourraient se coucher et ne pas se redresser de l’année…

Faites de même avec les grandes vivaces, ça leur arrive aussi par temps orageux.

Enlevez les fleurs fanées des lupins, hémérocalles… qui en offriront alors encore plus.

Rosiers

Surveillez l’apparition de gourmands et supprimez-les de vos rosiers. Guettez également le développement de maladies ou l’arrivée de parasites.

Rosiers non remontants : c’est le moment de les tailler, ils ne fleurissent qu’une fois sur l’année.

Rosiers remontants : apportez-leur un peu d’engrais solide pour les aider à produire une belle et longue seconde floraison.

Quoi qu’il en soit, enlevez au fur et à mesure les roses fanées. Elles épuisent inutilement la plante.

Maladies fongiques

Avec la chaleur et l’humidité, le climat est propice au développement de maladies fongiques.

Si l’oïdium est présent sur les rosiers, les asters ou autres plantes, pulvérisez du lait !

Le lait de vache a des propriétés antifongiques naturelles. Diluez-le à raison de 10 % de lait pour 90 % d’eau dans un pulvérisateur. Évitez de vaporiser en plein soleil et nettoyez bien votre spray après utilisation, sinon gare aux odeurs de lait rance !

Retrouvez la suite dans notre numéro de juillet-août (n°80)

https://www.weyrich-edition.be/produit/esprit-jardin-ndeg80-juillet-aout-2022


[1] Voir Bons produits de chez nous, p. 72.


3