S’il n’y a pas d’espèces spécifiquement réservées, certaines s’y prêtent mieux que d’autres.
Le débutant se limitera d’abord à des espèces bien éprouvées avant d’en expérimenter de moins courantes.
Les caractéristiques intéressantes sont :
– l’arbre supporte bien la taille ;
– le bois n’est pas trop cassant ;
– des feuilles pas trop grandes, mais cela dépend de la taille envisagée pour le sujet ;
– l’arbre est peu enclin à drageonner.
Le tableau suivant donne une liste non exhaustive des espèces les plus utilisées pour le bonsaï, classées par type de feuillage et par provenance.
LES PRINCIPAUX STYLES DE BONSAÏ
Les Japonais ont classifié les formes de bonsaïs suivant différents critères. Ceux qui font allusion à la forme du tronc et à leur nombre sont les plus communs. Ces classifications sont toujours basées sur une observation minutieuse de la nature. Contentons-nous à ce stade de décrire brièvement 3 styles parmi les plus courants en nous basant sur la forme du tronc.
– Forme rigoureusement droite (Chokkan)
Tronc parfaitement vertical, branches régulières, en forme pyramidale dans tous les sens, sauf vers l’avant. Représente un arbre solitaire vivant en plaine, peu affecté par les intempéries. C’est l’un des styles les plus difficiles, car la moindre imperfection du tronc ou des branches détruit la beauté de l’ensemble.
– Forme presque verticale (Moyogi)
Tronc décrivant une spirale décroissante jusqu’à la cime. Probablement la forme la plus souvent rencontrée, tant en bonsaï que dans la nature.
– Forme en balai (Hokidachi)
Les branches partent toutes d’un seul point d’un tronc vertical et forment un éventail, comme un balai. Style très difficile à bien réussir, car la fine la structure doit être parfaitement répartie.
Il existe bien d’autres styles et même des arbres qui en combinent plusieurs.
John EHLEN
Retrouvez le dossier du mois complet dans notre numéro de décembre (n°84)
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