Quels rosiers pour un jardin zéro arrosage ?

Les plus adaptés sont les rosiers sauvages, les rosiers dits « botaniques » et les variétés anciennes.

Parmi les rosiers sauvages européens : l’églantier (Rosier des chiens), plante alimentaire, mellifère et médicinale, le plus connu.

Moins connus : Rosa glauca, Rosa pimpinellifolia et Rosa rugosa, trois rosiers botaniques d’une grande résistance à la sécheresse et aux sols pauvres. Leur utilisation ornementale est de plus en plus prisée, particulièrement dans des jardins dits sauvages ou à l’anglaise. Voici leur portrait.

Le rosier à feuilles rouges (Rosa glauca)

Originaire des régions montagneuses d’Europe centrale et méridionale. La plante va former un arbrisseau à feuilles caduques de 1,5 à 3 m de haut, aux rameaux arqués retombants et portant des aiguillons recourbés parsemés, de couleur cannelle. Le caractère le plus original de cette espèce : ses feuilles d’un rouge pourpré virant au vert-bleu glauque. Fleurs délicates rose clair ; fruit : un cynorhodon globuleux, rouge brillant à maturité.

Le rosier à feuilles de pimprenelle (Rosa pimpinellifolia)

Originaire d’Europe et d’Afrique du Nord. Cette espèce se plaît bien généralement sur sols pauvres ou sableux. Arbrisseau à feuilles caduques, à port dressé, plutôt bas, 20 à 140 cm de haut, parfois 2 m. Il tend à s’étaler par drageonnement et peut couvrir une grande surface. Fleurs simples d’un blanc crème. Les fruits sont des cynorhodons globuleux, lustrés, de couleur pourpre foncé à noir, très originaux et décoratifs.

Le rosier rugueux (Rosa rugosa), la star de la résistance

Originaire des côtes en Asie de l’Est,  supporte les sols pauvres et sablonneux. Arbuste dense avec des tiges couvertes de petits aiguillons ; feuilles brillantes gaufrées et rugueuses. Rosier botanique aux très nombreux noms vernaculaires (tomate de mer, tomate de plage). Fleurs agréablement parfumées, de couleur blanche à rose foncé, d’un diamètre de 6 à 9 cm, aux pétales un peu froissés (pots-pourris). La floraison s’étale de juin à septembre. Fruits (2 à 3 cm de diamètre) comestibles et très riches en vitamine C (1 c à c de pulpe de cynorhodons contient autant de vitamine C que 5 oranges !).

Retrouvez la suite des travaux du mois de février dans notre numéro de février-mars (n°85)

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