Qui sont les oiseaux du jardin ?

Dans cette nature transformée par l’homme, les animaux n’ont souvent plus d’autres choix que de rejoindre les villes pour échapper à l’agro-industrie qui a transformé nombre de paysages en monocultures, mais également aux pesticides, aux insecticides et aux chasseurs.

Dans le milieu urbain, ils trouvent une grande diversité d’essences fruitières qui leur offrent le gîte et le couvert. Les températures y sont en général plus élevées, ce qui facilite le douloureux passage de l’hiver.

Une mangeoire, un plan d’eau, des nichoirs… sont autant de points attractifs pour les oiseaux.

Attention !

À chaque espèce son nichoir ! Dans la nature, chacun choisit son emplacement en fonction de sa taille, de son vol et du degré de protection dont il a besoin. Contrairement aux humains, ils ne nichent pas les uns près des autres. Il faut donc distancier les abris et éloigner les espèces trop différentes : des petites mésanges bleues n’iront pas nicher sous un nid de faucon !

Les maisonnettes seront placées également à bonne distance des mangeoires, qui sont fréquentées par de nombreuses espèces concurrentes, voire opposées.

Tout est une question d’équilibre, comme dans la nature, où les arbres sont distants les uns des autres.

Nourrir les oiseaux

Protéger leur(s) repas, c’est préserver les espèces.

Que mangent les oiseaux ? La nourriture destinée aux oiseaux des cages n’est pas conseillée pour les sauvages. En dehors de ce que vous pouvez leur offrir, en premier lieu et selon les espèces, viennent les insectes et les vers, puis les bourgeons, les graines et les fruits ; les oiseaux se nourrissent également d’autres animaux tels que les lézards, les rongeurs et d’autres volatiles.

Les rapaces, les corvidés et les échassiers se nourrissent de poissons, de petits mammifères et d’oiseaux.

Beaucoup d’espèces peuvent consommer nos déchets alimentaires. Le pain est à proscrire, car il provoque des malformations à la naissance ; p. e. des canards, des oies naissent ainsi avec des « ailes d’ange » atrophiées qui les empêchent de voler.

Retrouvez la suite dans notre numéro d’octobre (n°82)

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