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Retour aux fondamentaux avec la rose trémière

Retour aux fondamentaux avec la rose trémière
Cet article à été écrit par L'Esprit Jardin
14 mai 2022

Reléguée aux vieilles cartes postales, la rose trémière, plante vivace et rustique qui n’a peur ni du froid, ni de la chaleur, mérite que l’on s’y intéresse aujourd’hui plus que jamais. Et pour cause : perchée sur ses hautes tiges, la plante porte durant l’été une profusion de très grandes fleurs gorgées de pollen. Plante mellifère et médicinale, c’est en plus une belle très facile à cultiver.

Une famille botanique de célébrités

Contrairement à son nom commun, la rose trémière n’a rien à voir avec le rosier. Elle appartient à la famille botanique des Malvacées dont quelques membres sont des célébrités. Vous les connaissez très certainement : le cotonnier, les mauves sauvages de nos friches, les guimauves, l’hibiscus tropical ou le gombo.

La rose trémière se reconnaît quant à elle à ses somptueuses hampes florales, hautes de 1,5 à 3 m. Ses fleurs, simples ou doubles, en corolles ou en pompons en fonction des nombreuses variétés horticoles qui existent, offrent une très belle diversité de coloris, des plus pastel (blanc, rose pâle, jaune) aux plus vifs (rouge, pourpre, rose), voire foncés (violet, noir).

Comment la cultiver chez nous ?

La rose trémière est une plante à la portée des apprentis jardiniers autant qu’aux confirmés. Facile à cultiver et peu exigeante, la plante peut être installée au jardin, en fond de massif ou le long d’un mur. On peut aussi l’utiliser en plante isolée, en bordure de pelouse, mais aussi pour dissimuler un grillage, une clôture ou un mur. On peut la cultiver à partir de ses nombreuses graines ou bien avec de jeunes plants déjà bien formés.

Pour les jardiniers paresseux !

La durée de vie de la rose trémière est généralement de 3 à 4 ans. Les parties végétatives meurent et disparaissent à l’automne, mais le pied repart à nouveau au printemps. Suite aux très nombreuses graines formées, les semis sont aussi spontanés qu’abondants. Une fois installée dans un lieu qui lui convient, la plante se renouvellera quasiment sans l’aide du jardinier.

Retrouvez la suite dans notre numéro de mai (n°78)

https://www.weyrich-edition.be/produit/esprit-jardin-ndeg78-mai-2022


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