Tout savoir sur l’alimentation des poules

Vous avez des poules ou bien vous désirez en élever, mais vous ne savez pas comment nourrir vos futures colocataires à plumes de façon optimale… Pas de panique, Odette vient à votre rescousse !

Omnivores, d’accord, mais encore ?

La première chose à savoir est que, bien que les poules soient des animaux omnivores (elles mangent aussi bien des vers que des insectes, des légumes, de la viande…), une alimentation adaptée et spécifique leur permettra d’être en meilleure santé, de produire des œufs de meilleure qualité et en plus grande quantité.

Pour appréhender les équilibres alimentaires, il est indispensable de connaître précisément les besoins de ces petites volailles. Ils s’établissent en fonction des espèces et des phases d’élevage (démarrage, croissance, finition) ; et ils sont définis scientifiquement et maîtrisés par des nutritionnistes.

1. Énergie

Nécessaire pour l’entretien, la croissance ou la production d’œufs.

L’énergie métabolisable est utilisée pour équilibrer les rations alimentaires : elle représente la part de l’énergie brute de l’aliment qui n’est pas éliminée dans les fientes, l’urine ou dans les gaz exhalés.

L’énergie est principalement apportée par l’amidon de céréales comme le maïs, le blé, le triticale… Ces céréales peuvent représenter 75, voire 80 %, de l’alimentation des volailles.

Riches en amidon, elles représentent une source d’énergie intéressante. Mais leur teneur en protéine est relativement faible (8 à 12 %) et ne permet pas de couvrir les besoins des animaux.

2. Protéines

Nécessaires pour la formation des muscles, des plumes, des œufs et pour la régénération des cellules et de toute réaction chimique qui nécessite des enzymes.

Elles sont composées principalement d’acides aminés (dont les proportions sont spécifiques à chaque protéine), de carbone, d’hydrogène et d’azote, de soufre et, pour certaines, de phosphore.

Importance des acides aminés

Contrairement aux glucides et aux lipides, ils ne sont pas stockés par l’organisme. Tous ceux en excès sont éliminés.

On parle d’acides aminés essentiels en nutrition des volailles, car elles ne sont pas capables d’en synthétiser l’ensemble.

À ce niveau, on distingue 3 groupes :

1. Les acides aminés essentiels qui ne peuvent être synthétisés par le métabolisme de l’animal et proviennent donc uniquement de l’alimentation.

2. Les acides aminés semi-essentiels qui peuvent être synthétisés par l’animal à partir d’acides aminés essentiels.

3. Les acides aminés non essentiels qui sont facilement synthétisés par l’animal.

– Chez les volailles, les principaux acides aminés limitants sont, par ordre d’importance décroissante : la méthionine, la lysine, la thréonine et le tryptophane.

– La valeur nutritionnelle d’une protéine dépend de la composition de la matière première en acides aminés (notion de protéine idéale), mais également des éventuels traitements thermiques subis.

Retrouvez la suite dans notre numéro de juillet-août (n°80)

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