Chez nous, la clématite sauvage est très présente dans les sous-bois et dans nos jardins. Un engouement depuis de nombreuses années en fait la reine des grimpantes. En raison de l’immense diversité chez les clématites, il n’est pas utile de citer toutes les variétés, cette liste serait de toute manière incomplète. Mais lors de l’achat, soyez attentif à sa période de floraison.
On peut les classer en 3 groupes de floraison :
– Le 1er groupe comprend les Clematis montana aux fleurs plus petites allant du blanc au rose et fleurissant dès le mois de mai.
– Le 2e groupe reprend les grandes fleurs semi-précoces qui fleurissent sur les tiges de l’année précédente jusqu’en juillet. C’est le cas des Clematis alpina, armandii, macropetala et toutes leurs variétés.
– Le 3e groupe comporte les grandes fleurs qui arrivent en juillet et offrent une 2e floraison en fin d’été. Elles fleurissent sur les tiges de l’année précédente. Vous y trouverez le grand groupe des hybrides tels que Proteus, Nelly Mosser, jackmanii, viticella… Vous avez également la Clematis tangutica à petites fleurs jaunes en arrière-saison.
La taille des clématites
Vous l’aurez compris, elles ne se taillent pas toutes de la même manière.
Les floraisons printanières fleurissent sur les tiges de l’année précédente et ne doivent pas être taillées avant la floraison, mais juste après.
Les floraisons estivales doivent être peu taillées afin d’obtenir une double floraison. Contentez-vous de supprimer les rameaux desséchés.
Vous pouvez également obtenir une seule floraison, plus abondante et plus tardive, en taillant toutes les branches en février à 50 cm du sol. Cette technique permet de tailler toutes les clématites sans se soucier de leur période de floraison. Si les vôtres ont peu de tiges, cette méthode permettra également de favoriser une bonne ramification à leur base.
Retrouvez le dossier du mois « Les plantes grimpantes » dans notre numéro de juin (n°69)
