Blanc, pubescent, jaune (emblĂšme du QuĂ©bec), flexible, ou encore de lâHimalaya, le bouleau est un colonisateur.
Que ce soit une mise Ă blanc terminĂ©e, une friche inhospitaliĂšre, un terrain polluĂ©â: aprĂšs la digitale et le genĂȘt, notre ami le bouleau colonise tout, perçant mĂȘme bĂ©ton et asphalte. Ami, car porteur de bonnes choses pour nos organismesâ!
Le genre Betula compte environ 120 espĂšces encore bien prĂ©sentes sur notre globe terrestre. Sâaccrochant parfois dans des conditions quasi impossibles, le bouleau est particuliĂšrement rĂ©pandu dans lâhĂ©misphĂšre nord.
Le bois de placage des spĂ©cimens ayant vĂ©cu en des endroits exposĂ©s est recherchĂ©. Par la carbonisation de son bois et surtout son Ă©corce, on obtient un goudron pour lâimprĂ©gnation des peaux et chaussures. La suie sert Ă la prĂ©paration de lâencre dâimprimerieâ; il est utilisĂ© aussi en pharmacologie.
La prĂ©sence du bouleau enrichit le sol en azote, phosphore et potassium. Avec prĂšs de 300 espĂšces dâinsectes qui lui sont associĂ©es, il appartient au trio de tĂȘte, avec les chĂȘnes (Quercus) et les saules (Salix), les essences les plus accueillantes de nos rĂ©gions. Ce sont de vĂ©ritables garde-manger pour les mĂ©sanges, sittelles et autres oiseaux de chez nous.