Des feuilles, des feuilles et encore des feuilles !

Octobre et novembre voient s’amonceler un peu partout au jardin des feuilles mortes. Le gros problème est de savoir qu’en faire ! Pas mal de personnes optent pour la solution radicale : autrement dit, elles les brûlent.

Ce n’est certes pas l’option à suivre, et ce, pour 2 raisons majeures :
1. il y a pollution de l’air,
2. et la loi interdit d’allumer un feu à moins de 100 mètres des habitations (les dégâts qui pourraient être causés à la propriété d’un tiers par la fumée ou les flammèches seront à charge de l’auteur du feu) ; et que dire lors de périodes de sécheresse comme celles de cet été… D’autres utilités Outre pour la fabrication de terreau, les feuilles mortes peuvent aussi servir à protéger les plantes semi-rustiques présentes dans nos plates-bandes.

Il suffit de les recouvrir avec une bonne couche de feuilles (attention au vent !) pour avoir toutes les chances de les voir réapparaître au printemps. Les curieux Tigridia, les splendides Crocosmia, les agapanthes du type Headbourne Hybrids, pour ne citer qu’elles, apprécieront ce traitement.

Au potager aussi, les feuilles mortes peuvent rendre de grands services, notamment pour abriter les délicieuses scaroles.

Moins connue est l’utilisation des feuilles mortes pour chauffer des couches de semis en début d’année.

Voici comment procéder :

Enlevez la terre de votre couche sur une profondeur d’environ 30 cm ; remplissez le trou obtenu avec des feuilles mortes auxquelles vous aurez ajouté un peu de fumier (celui de cheval est idéal ici), de la sciure de bois très fine et de la paille hachée ; tassez ensuite le tout de manière énergique et arrosez avec de l’eau de pluie ou de source. Vous pourrez par après recouvrir votre « matelas chauffant » avec le terreau destiné à recevoir les semis. À titre indicatif, la chaleur produite persistera dans la terre pendant 1 bon mois.