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Pour un bon démarrage des dindonneaux

Pour un bon démarrage des dindonneaux
Cet article à été écrit par L'Esprit Jardin
2 octobre 2022

La dinde appartient à la famille des Phasianideae, de l’ordre de Galliformes, à la sous-famille des Meleagridideae.

Croyant se trouver en Inde lorsqu’ils la découvrirent au Mexique au 16siècle, les Espagnols lui ont attribué le nom de « poule d’Inde ». Son élevage fut longtemps destiné exclusivement à la consommation des familles, avec des effectifs très limités dépassant rarement 10 à 20 dindes, la majorité étant élevées pour la fête de Noël.

Ne contenant que très peu de cholestérol, la chair de la dinde est réputée comme la moins calorique avec, en moyenne, une teneur de 451 kJ pour 100 g de viande crue. Elle contient 18 % d’acide linoléique, l’un des acides indispensables permettant la lutte contre l’avitaminose B6, la dégradation et l’élimination du cholestérol.

Optimisation du démarrage
Beaucoup de choses sont à prendre en considération pour un départ adéquat, et obtenir ainsi de bons résultats au final. La régie du démarrage chez les dindonneaux est très semblable à ce que l’on retrouve chez les poussins.

Il est primordial pour le producteur de bien comprendre et d’optimiser les 7 premiers jours s’il souhaite atteindre une productivité optimale, et donc un meilleur profit. Tout devra être en place pour l’arrivée des dindonneaux et les équipements seront installés avant l’entrée des oiseaux afin qu’ils puissent prendre le temps de se réchauffer et d’atteindre une température corporelle idéale.

Poulailler
Il est très important de le préparer pour l’éclosion des dindonneaux, c’est important pour eux d’arriver dans un environnement propre et chaud. 

Si les dindonneaux sont malades dès le départ, cela aura des répercussions tout au long de l’élevage et pourra entraîner une perte de poids, une conversion alimentaire plus faible et des coûts d’élevage plus élevés.

– Lavage et désinfection 

Pour que le milieu soit approprié, les éleveurs devraient tout nettoyer et désinfecter entre chaque éclosion. Car si le nettoyage avec détergent élimine une grande partie de bactéries, il en reste toujours un peu. Le désinfectant est, pour sa part, efficace contre les bactéries, champignons et virus, et permet d’éliminer une bonne partie du reste des microbes nuisibles.

Idem pour les abreuvoirs d’eau afin d’éliminer la présence de biofilms dans les installations et néfaste pour l’élevage.

– Litière

Il est primordial d’étendre une litière fraîche quelques jours avant d’y faire entrer les dindonneaux pour qu’elle puisse sécher. Une litière humide rendrait leur biotope très inconfortable et augmentera l’humidité dans l’air. Aussi, elle permettra aux bactéries de se propager, tandis qu’une litière sèche empêchera cette action.

– Équipements

Plusieurs types d’équipements sont nécessaires à un bon départ pour les dindonneaux. L’éleveur choisira selon les critères importants pour lui et en fonction des installations qu’il possède déjà.

Abreuvoirs : ils seront adaptés pour éviter la noyade aux dindonneaux.

Distributeurs d’eau : on a souvent recours aux cloches ou à un système à tétines ; pour ce dernier, la ligne d’eau ne devra pas être trop haute pour en faciliter l’accès, ni trop basse, il pourrait survenir des inondations de l’extérieur.

Mangeoires : des alvéoles sont souvent rajoutées en surplus dans les premiers jours et remplies de nourriture afin de permettre aux jeunes dindonneaux de trouver facilement à manger. 

Retrouvez la suite dans notre numéro d’octobre (n°82)

https://www.weyrich-edition.be/produit/esprit-jardin-ndeg82-octobre-2022


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